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Carton et chiffons
11 août 2011

Mes lectures estivales

Beaucoup de livres lus durant ce mois de juillet.
En voici quelques-uns, dans des genres très différents.

Absolument dé-bor-dée de Zoé SHEPARD :

Absolument débordée

Après huit ans d'études supérieures et un concours très difficile, Zoé
 entre dans la fonction publique territoriale. Elle va très vite déchanter :
 réunions à répétition où l'on ne prend aucune désicion, chefs incompétents
constamment « débordés », pots de bienvenue ou de départ pendant
les heures de travail... Bref, elle s'ennuie mortellement dans cet univers
où l'on ne résout pas les éventuels problèmes mais où on les
solutionne, où une équipe n'est pas dirigée mais pilotée.  
« L'ennui au bureau est confidentiel et il est aisé de s'inventer une vie
professionnelle trépidante. Pour ce faire, il suffit d'attraper une pile de 
dossiers, d'en renverser une partie sur son bureau, de courir dans les
couloirs avec l'autre partie sous le bras en adoptant un air oppressé
et de clamer à tout crin combien on est débordé. » 
Une belle galerie de portraits : Coconne, Simplet, Grand chef Sioux,
l'Intrigante... C'est drôle, je me suis bien amusée en lisant ce livre.


 La couleur des sentiments de Kathryn STOCKETT :

Couleur sentiments

Un cadeau de Fille Aînée qui a beaucoup aimé ce roman. Moi aussi,
 j'ai été conquise par ce gros livre que j'ai dévoré en quelques jours.
L'histoire se passe dans les années 1960 à Jackson, Mississipi. Dans les 
familles blanches, ce sont les bonnes noires qui s'occupent de la maison,
qui élèvent les enfants. Pour garder leur emploi, Aibileen, Minnie et les
autres ont appris à se taire, à subir des humiliations. Miss Skeeter n'est
 pas comme ses amies blanches, elle veut écrire un livre pour essayer de
faire évoluer les mentalités : « Je voudrais écrire ceci en prenant le point 
de vue des bonnes. Les Noires d'ici... Elles élèvent un enfant blanc, et 
vingt ans après l'enfant devient leur employeur. Le problème, c'est
qu'on les aime, et qu'elles nous aiment, et pourtant... Nous ne les
autorisons même pas à utiliser les toilettes de la maison. »
Un beau roman tour à tour drôle, émouvant, révoltant...


Le père de la petite de Marie SIZUN :

Père la petite

Nous sommes en 1944, à Paris. France, quatre ans, vit seule avec sa mère.
Son père est prisonnier, elle ne l'a jamais connu. Mais un jour, ce père inconnu
rentre à la maison. Pour cet intrus qui lui prend sa mère, elle éprouve tout d'abord
de la haine car elle ne comprend pas sa violence, sa dureté.« Tout est différent à
 présent, la petite le voit bien. Maintenant, c'est lui qui commande. Le père. Une
autre vie commence avec de nouvelles règles du jeu. » Puis le temps passe, elle se
 met à l'aimer d'un amour exclusif. Sa mère lui ment, ne répond pas à ses questions,
 l'accuse de raconter des histoires. Elle voudrait tant partager ses souvenirs.
« Elle n'attend plus que le moment où. Elle sait que cela viendra. Qu'elle se lancera. » 
Un soir, elle se confie à son père et sans comprendre, déclenche un drame familial. 
Un style simple, concis, une justesse de mots, un livre délicat tout en
émotions et souvenirs enfouis. Ce roman est le premier de Marie SIZUN.
J'ai lu précedemment La femme de l'Allemand et je l'ai également beaucoup aimé.

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Commentaires
D
Zoé Shepard, a réussi un coup de maître avec ce livre, elle a été il me semble, licenciée elle a gagné son procès et devait reprendre un nouveau poste dans la même administration. Elle mène bien sa barque cette nana, je vais peut être le lire. D.G.
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N
J'ai beaucoup aimé le 2 ème, je n'ai pas lu le 3ème. Mais l'été (où ce qui s'appelle ainsi) n'est pas fini !
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S
Bonnes lectures d'été ! Je n'ai pas aimé le 2e mais beaucoup le 3e ;)
Répondre
M
Je n'ai lu que le premier mais j'ai bien ri moi aussi!!
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