Un kilomètre à pied, ça use...
... les souliers :
Ces chaussures-là ne verront pas le tombeau de Saint-Jacques, elles
ont rendu l'âme devant l'église de Santa-Maria-de-Eunate :
Ce joyau de l'art roman se dresse solitaire au beau milieu du Chemin.
Avec son plan hexagonal, son cloître, ses chapiteaux décorés. C'est
un monument remarquable. Début de sa construction : 1170.
Quelques kilomètres plus loin, le pélerin arrive dans le village d'Obanos.
Ici, il pourra trouver une auberge pour se reposer et soigner ses douleurs :
À l'heure du déjeuner (entre 14 et 16 heures), le village est bien calme.
Il n'y a que les pélerins qui arpentent les rues et... nous.
Les maisons ont une architecture très particulière : grands porches arrondis,
petites fenêtres entourées de grosses pierres.
Sur les façades, les magnifiques blasons attestent du riche passé de ce village :
Dans le centre du village, on prépare une fête. Les barrières sont
installées car il va y avoir un lâcher de bêtes à cornes :
Une affiche précise que l'accès à l'enceinte délimitée par les barrières sera
interdit aux enfants de moins de 5 ans et aux personnes de plus de 75 ans.
À Puente-la-Reina se rejoignent deux voies du Chemin de Compostelle
(celle de Roncevaux et celle en provenance du Somport).
Ce village est un bon exemple de village-rue :
Comme dans le village précédent, grandes maisons avec des blasons :
Certaines maisons possèdent un rebord de toit sculpté ou peint fort original :
Ne manquons pas la visite de l'église du Crucifijo et son crucifix en forme de Y :
Le Chemin de Compostelle quitte Puente-la-Reina par un superbe pont roman :
Notre « pélerinage » s'achève ici. Je n'ai pas vu Saint-Jacques, tant pis !
Merci d'avoir fait un bout du Chemin avec moi.