Images du Pays basque
Il y a tant de choses à voir, tant de balades à faire ! Deux semaines,
c'est bien insuffisant pour découvrir cette belle région.
Tu as raison Nicole, il faudra que je revienne.
Je voudrais juste vous montrer quelques images afin de vous donner envie de
venir vous aussi. De superbes paysages avec une nature préservée, un riche
patrimoine avec des traditions bien ancrées, une gastronomie variée pour
satisfaire les plus gourmands : vous trouverez tout ça au Pays basque.
J'aime ces vastes prairies avec ces immenses troupeaux de moutons :
Ça me donne envie de respirer à pleins poumons.
Il arrive parfois qu'on les rencontre même dans les rues des villages :
J'aime ces jolis villages aux maisons blanches soigneusement entretenues.
Le petit village d'Aïnhoa, par exemple, classé l'un des plus beaux
villages de France, mérite amplement cette distinction.
Maisons de la rue principale :
J'aime photographier les linteaux des portes car ils racontent
l'histoire de ceux qui ont fait construire ces vieilles maisons.
Dans la rue principale d'Aïnhoa, il y en a beaucoup.
On apprend que la maison Gorritia « a été rachetée par Marie de Gorritia,
mère de Jean Dolhagaray des sommes par lui envoyées des Indes, laquelle
maison ne se pourra ni vendre ni engager. Fait en l'an 1662. » :
D'autres linteaux d'un style un peu différent dans le village d'Iholdy :
Parfois, la profession de l'ancien propriétaire est mentionnée
sur le linteau. Par exemple, à St Pée-sur-Nivelle (un chirurgien) :
J'ai un peu moins aimé la villa Arnaga à Cambo-les-Bains.
Avec les droits d'auteur de Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand se fit
construire une fastueuse demeure en 1903. Des jardins à la française
(actuellement les jardins sont en travaux), une pergola, une orangerie,
des bustes d'auteurs que le maître appréciait... bref, extérieurement
c'est somptueux. Par contre, l'intérieur de la maison m'a déçue.
La maison n'a pas d'âme. Je n'ai pas réussi à imaginer la vie d'Edmond
Rostand et de son épouse Rosemonde. C'est juste un musée, dommage.
Durant ces deux semaines, nous avons eu le temps de goûter et
d'apprécier la cuisine locale : l'axoa de veau (plat traditionnel d'Espelette
avec du piment bien entendu), les fromages de brebis, les vins du pays...
J'ai un peu abusé du chocolat à l'ancienne du café Le Trinquet,
à Cambo-les-Bains (délicieux mais calorique !).
Pas eu envie de goûter le cola basque avec... une pointe de piment :
J'ai écouté pendant deux heures des chants basques, sans me lasser.
C'est très émouvant toutes ces voix mâles, un pur bonheur !
Et j'ai appris que l'on pouvait sans aucun problème passer du rugby
aux chants basques, devenir chef de chœur après avoir été pendant
onze ans pilier dans l'équipe de France de rugby...