Aujourd'hui, je vous emmène dans les vignes. Nous allons en Suisse,
au bord du lac Léman dans des vignes prestigieuses.
Les terrasses de Lavaux : un site remarquable classé par l'Unesco,
situé très près de la belle ville de Montreux.

Les vignes semblent plonger dans le lac, la vue est superbe.
Mais pour vendanger ici, il faut des mollets en béton et du souffle !

Avez-vous vu les escaliers accrochés à la paroi rocheuse ?

Dans les endroits les plus pentus, les viticulteurs ont installé des rails sur lesquels
 glissent de drôles d'engins, ce qui permet d'évacuer plus facilement les raisins :

Quand nous sommes passés, il y a une dizaine de jours, les vendanges
n'étaient pas encore commencées mais la récolte s'annonçait prometteuse.

Depuis une quinzaine d'années, Éva JOSPIN compose
des paysages forestiers et architecturaux qu'elle expose
dans des lieux emblématiques.
Il lui faut de l'espace, beaucoup d'espace car ses œuvres sont
monumentales. Son matériau de prédilection : le carton d'emballage.

Impossible de montrer l'originalité de cette artiste hors-normes
simplement à l'aide de photos. Il faut s'approcher très près pour
 essayer d'imaginer tout le travail de découpage et de ponçage
que représente une œuvre comme celle-ci :

Forêt Galleria, 2021.
Bois et carton.

Dans la Grande Chapelle, les œuvres deviennent de plus en plus monumentales.
Elles dialoguent avec l'architecture du Palais.

Cénotaphe.

On reste bouche bée, on tourne autour, on s'approche, on voudrait toucher...

Des lianes finement découpées s'accrochent aux colonnes :

Un empilement de cartons pour le socle :

Côté Cour, Côté Jardin présente deux faces : l'une est composée d'arbres
et de rochers, l'autre d'une série d'arches et de colonnades :

Quant à Nymphées, elle évoque les majestueuses fontaines
de la Rome antique :

Nymphées, 2022.

L'exposition Palazzo au Palais des papes, à Avignon,
est à voir jusqu'au 7 janvier 2024.

J'habite à côté d'Avignon et j'aimerais apprendre l'Ikebana.
Malheureusement, je n'ai rien trouvé près de chez moi.

Je regarde des tutos sur Pinterest et j'ai acheté ce livre :

Les superbes photos me font rêver et c'est toujours mieux que rien.

Voici mon premier bouquet réalisé ce week-end avec ce que j'avais
sous la main, c'est à dire très peu d'éléments :

De la clématite sauvage, des baies noires de laurier-tin
et une petite branche tortueuse.

Je ne sais pas si c'est de l'Ikebana mais j'ai essayé de mettre en application
les principes de base fondamentaux : la simplicité et l'asymétrie.

« La notion d' « imperfection » fait partie intégrante du concept de la beauté
au Japon. La stucture asymétrique et la forme déséquilibrée d'une composition
agréable à regarder malgré son irrégularité sont à l'origine de la « beauté
imparfaite » et de la réussite d'un ikebana. »

Pérouges est classée parmi « Les plus beaux villages de France ».
Cette cité historique est située à une trentaine de kilomètres
de Lyon sur un promontoire du plateau de la Dombes.

En grande partie classée aux monuments historiques, Pérouges
est d'une grande richesse architecturale.
Quel plaisir de déambuler dans ce village d'exception, même par forte chaleur !

Franchissons une première porte :

Nous arrivons au pied de l'église. C'est une église-forteresse qui faisait partie
des anciens remparts. En face de nous, la Porte d'En-Haut :

La tour date du 12e siècle. Elle permettait d'accéder au chemin de ronde
qui faisait le tour de la cité.
L'ancienne porte fortifiée était l'entrée du château fort.
Aujourd'hui, il n'y a que le battant de la porte que l'on peut dater du 15e siècle :

Entrons dans l'église pour avoir un peu de fraîcheur :

Construite vers 1440, elle est de style gothique mais certains aspects
font penser à l'art roman : les murs massifs et les ouvertures étroites.

Pour parcourir le village, il est indispensable d'avoir de bonnes chaussures.
Toutes les ruelles sont en galets. Pas l'idéal pour marcher...

Où poser le regard ?
Sur les magnifiques façades des maisons avec leurs fenêtres à meneaux ?

sur les anciennes échoppes d'artisans ?

sur les cheminées ?

Sur la place du Tilleul, on se régale en regardant les maisons à colombages :

Cette place est un joyau architectural.

 Admirons au passage ce cadran solaire :

ce cavalier sous sa coquille :

et ce magnifique heurtoir de porte :

Pérouges était autrefois un village de tisserands.
Aujourd'hui encore, nombreux sont les artisans qui se sont installés ici.
Le cadre est propice à la création et les touristes ne manquent pas.

Le grenier à sel a fonctionné à Pérouges de 1536 à 1790.
Aujourd'hui, c'est une maison d'hôtes.

Pérouges s'enorgueillit d'avoir sa propre rose : c'est une rose rouge
que l'on rencontre un peu partout dans le village.

Une petite place charmante avec son puits :

Cette dernière photo de maison me semble intéressante car elle montre
une technique de construction très particulière qui utilise
les matériaux locaux : les briques et les galets.

Ce magnifique village médiéval a servi de décor pour
le cinéma et l'on comprend pourquoi.

Pour échapper à leurs prédateurs, certains s'habillent
de vert pour se fondre dans la végétation.
C'est tout à fait par hasard qu'ils ont attiré mon regard.

Cette chenille va même jusqu'à imiter les nervures d'une feuille :

Cadette adore les voyages. Les compagnies aériennes low-cost n'ont
plus de secrets pour elle mais elle reste vigilante pour ménager sa bourse.

Les prix sont très attractifs à condition de voyager avec un minimum de bagages.
Pour les courts séjours, Cadette n'emporte qu'un seul et unique sac :
un sac à dos tout riquiqui autorisé dans la cabine.
Les affaires encombrantes sont sur son dos (on ne pèse pas encore
les passagers mais ça viendra peut-être !)
Le pliage des vêtements est un élément essentiel pour gagner de la place.
Elle roule tout à la japonaise (voir faire sa valise avec Marie Kondo).

Pas de sac à main pendant le voyage car ce dernier sera considéré comme
un bagage supplémentaire donc taxé.

Cadette a donc cousu un sac hyper souple qui, une fois sur place, lui servira
 pour transporter une bouteille d'eau, son téléphone, sa carte bancaire...

 Ce sac pourra facilement être roulé dans le sac à dos.

Pour des explications claires et détaillées, cliquez ICI.

Avec ses restes de tissu, elle a confectionné une pochette pour ranger
son passeport et sa carte d'embarquement :

Et puis des chaussons kimono :

Le tutoriel est ICI.

Tout ça ne prendra pas beaucoup de place dans le sac à dos !

Week-end créatif entre mère et filles.
Au programme, customisation d'une robe achetée récemment
à tout petit prix dans une recyclerie.
La robe est ultra-confortable mais ressemble un peu à un sac.

Il y a bien une petite ceinture dans le même tissu que la robe
mais je trouve que l'ensemble fait un peu vieillot.

Cadette suggère de la moderniser avec une ceinture Obi.
Est-ce vraiment une bonne idée ? Quoi de mieux pour attirer
l'attention sur mon petit bedon ?

Que nenni répondit Fille Aînée, soutenue fortement par Cadette :
attirons le regard sur nos défauts afin de mieux les sublimer.
Bon, admettons !

La robe étant un peu tristounette, il fallait impérativement souligner
ma « taille de guêpe » avec une touche colorée.
C'est ici qu'intervient indirectement M. Moutie. Son dressing regorge
de cravates abandonnées depuis qu'il a pris sa retraite.
Une cravate rouge à pois blancs m'inspirait...

Quelques points pour assembler cravate et ceinture d'origine
plus deux brides sur la cravate pour empêcher tout glissement.

 Et voilà c'est terminé !

De plus près :

Derrière :

Janaina MELLO LANDINI est une artiste brésilienne qui réalise des œuvres
 très originales à partir d'un matériau ordinaire : des cordes.

Sous ses doigts, les cordes en coton ou en lin se transforment en arbres,
en racines ou bien en système nerveux.

 Architecte de formation, l'artiste investit les grands espaces.
Au domaine de Chaumont-sur-Loire, les fils suspendus
dans l'espace jouent avec les poutres de bois :

Ciclotrama. Domaine de Chaumont-sur-Loire en 2019.

J'aime beaucoup.
L'ensemble de son œuvre est à voir ICI.

En 1986, Nicole de Vésian, styliste chez Hermès, achète dans le Luberon,
une propriété en friche à Bonnieux. Pendant dix ans, elle va aménager
un superbe jardin où plantes méditerranéennes et vieilles pierres
se marient avec infiniment d'élégance.

La Louve est aujourd'hui un jardin classé « Jardin remarquable ».

Cachée au fond d'une ruelle, l'entrée surmontée d'une arche
de jasmin en pleine floraison :

Dans ce jardin, toutes les plantes (thyms, lavandes, romarins...) sont adaptées
au climat méditerranéen. Une particularité : les arbustes sont taillés en boules.

Le jardin semble faire corps avec la forêt voisine. On n'en voit pas les limites
car aucune haute barrière ne bloque la vue.

 Bien que le jardin ne soit pas très grand (à peine 2 000 m²), le visiteur trouve
de nombeux endroits pour s'isoler : un banc un peu bancal, de vieilles chaises
en fer forgé, un muret qui semble centenaire...

Un magnifique rosier jaune grimpe sur la façade de la maison :

Le champ de lavandes et tout au fond, la piscine qui s'intègre
sans problème dans le paysage :

Au jardin de la Louve, les fleurs sont discrètes.

Les cistes, plantes typiquement méditerranéennes, sont taillés en boules :

Une belle collection d'heuchères, à l'ombre au pied d'un arbre :

Une bonne idée : des plantations dans des boules de pierre font écho
aux boules végétales.

Un arbuste que je ne connaissais pas, le feijoa ou goyavier du Brésil :

Il donne de délicieux fruits acidulés.

La Louve est un jardin privé que l'on visite sur réservation mais il sera ouvert
à tous, en septembre pour les Journées du patrimoine. À ne pas rater
si vous passez à côté !

J'ai rencontré un jasmin extraordinaire à Saint-Rémy-de-Provence.
Il pousse sur un trottoir et il part à l'assaut d'une maison
sans se faire prier.

Vous connaissiez le haricot magique, sachez qu'il existe aussi le jasmin magique !